Le Japon est sous le choc après l'attaque armée dont a été la cible l'ancien premier ministre japonais Shinzo Abe. Ce vendredi matin, alors qu'il s'adressait à une foule en pleine rue, à Nara, au centre du pays, Shinzo Abe s'est effondré au sol après avoir reçu une balle.
Les secours sont rapidement intervenus mais l'ancien Premier ministre serait entre la vie et la mort après un arrête cardio-respiratoire.
L'auteur présumé de l'attaque a été rapidement appréhendé par la police. Il est accusé à ce stade de tentative de meurtre.
L'ambassadeur américain au Japon, Rahm Emanuel, a déploré cette attaque.
"Nous sommes tous tristes et choqués par l'attaque par balle contre l'ancien Premier ministre Abe Shinzo. Abe-san a été un dirigeant exceptionnel du Japon et un allié indéfectible des États-Unis. Le gouvernement et le peuple américains prient pour le bien-être d'Abe-san, de sa famille et du peuple japonais", a déclaré l'ambassadeur.
Le Japon dispose de l'une des législations les plus strictes au monde en matière de contrôle des armes à feu, et le nombre annuel de décès par de telles armes dans ce pays de 125 millions d'habitants est extrêmement faible.
L'obtention d'un permis de port d'arme est un processus long et compliqué, même pour les citoyens japonais, qui doivent d'abord obtenir une recommandation d'une association de tir, puis se soumettre à de stricts contrôles de police.
Avec Agences
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